Tu écris: «Il n’est donc pas nécessaire de se mettre dans tous nos états lorsqu’un évènement nous frappent puisque la Nature en a voulu ainsi.»
Je proposerai aussi: «Si l’on se met dans tous nos états lorsqu’un évènement nous frappent c’est que la nature en a voulu ainsi.»
Je tends à préférer mon état plus serein actuelle, mais mes préférences sont seulement ce qu’elles sont, des préférences, elles-mêmes ordonnées par la nature, n’est-ce pas?
Tu écris aussi: «Ce n’est pas toi et les autres qui sont responsables de cette situation mais qu’il s’agit au contraire d’une chose d’un ordre naturel qui devait de toute façon arriver.»
Cela je l’ai vu rapidement en regardants les policiers agirs, et qu’ils agissaient comme des marionnettes, surpris par les actes qu’ils posaient et entrainés par je ne sais quelle forces. Eux nous torturaient, et nous, nous criions de douleurs, nous résistions. Eux faisaient l’expérience de leurs pouvoirs et nous de l’absence de notre pouvoir. Se laisser torturer sans résistance fait-il partie des exercices spirituels offerts par les stoïciens?
Saint Dominic presiding over an Auto-da-fe
Tableau de Pedro Berruguete, vers 1495, musée du Prado, Madrid
1493 – 1499. Oil on panel
On a portable rostrum, Saint Dominic and six other judges preside over the auto-da-fe in which some Albigensian heretics are being judged, representing a well-known episode in his biography. Beside him, another figure holds the banner with the floral cross, an attribute of Saint Dominic. Some of the accused are already being burned, while two others, in the foreground, await their turn, wearing the “sanbenito” [a cloak worn by those condemned by the Inquisition] and cuirass with a sign reading: “condemned heretic”. In the background, still others await the judgment of Saint Dominic.