Monsieur Arthur craint de perdre l’amitié d’Astride.
Suite à une rencontre le jour précédent avec son vieux maître, Arthur lui écrit ceci :
Je vais réfléchir à ce besoin que j’ai d’avoir des amitiés, à cette recherche d’une amitié véritable. C’est quelque chose de très ancien, un truc de l’enfance. C’est tout ce que je peux dire pour le moment.
Spontanément son vieux maître lui répondit :
Il y a une amitié véritable.
Si tu cherches, alors, ne fait que cela.
Astride comprendra peut-être, l’infinie importance des autres, de toi, d’elle-même, de tous êtres et de toutes choses, de cette infinie douceur.
Elle comprendra ce respect et l’impeccable correction, rigueur, honnêteté qu’elle (l’amitié) demande de nous.
Et aussi la nécessité de se détendre, de se retirer, de bruler les livres, de rester précis.
L’amitié invoque toutes les vertus et même ce qui est au-delà de la vertu. Là-haut dans le ciel, tout autour et en dessous.
Bien se reposer si c’est possible.
L’amitié c’est toujours avec Dieu, Dieu c’est toujours ou ultimement soi-même. Les humains deviennent amis avec des “objets”, cela les aide à pratiquer la vertu, aimer la beauté. L’amitié est toujours pure, elle se suffit à elle-même, purifie tout (ou pour certains elle demande une parfaite purification). Ne pas en douter et une chose, persévérer la seconde, s’y abandonner le but, la grâce.